Je suis tombé dans un bain de révélateur lorsque j'avais 9 ans, dans la salle de bain de mes parents, un drap noir sur la fenêtre et un morceau de papier rouge pour masquer la lumière du fluo; mon premier appareil, un Ultrafex 6x9.
C'était en 1959....
Depuis le virus de la photo ne m'a jamais quitter, sous toutes ses formes.
En 1967 mon premier 24x36, un Foca Sport, prêté par un ami...
En 1969, service militaire (Hé oui, ça existait à l'époque...), bien sûr avec une partie comme photographe, au Tchad, pendant la guerre, avec tout ce que cela comporte...
C'est là ou j'ai découvert l'Afrique, le goût pour les voyages, et l'exotisme.
En 1971 mon premier 24x36 reflex, le moins cher de l'époque dans sa catégorie, mais avec un 50 mm, un grand angle de 28 mm, et un télé de 120 mm, j'ai parlé du Zénith E, acheté chez Manufrance (!)....
Il m'a fallut ensuite un agrandisseur, après avoir longtemps hésité sur le Crocus III (Color s'il vous plait !), c'est en fait le Beseler 67 C qui l'a emporté, parce qu'il permettait le 6x9 ( voir plus haut...).Je le possède toujours.
En 1975 je trouve un emploi, de technico-commercial, dans la photo (Yashica), et c'est là, mes premiers véritables contacts avec le professionnalisme. Je passe à la vitesse supérieur puisqu'en 1978, je m'équipe d'un Contax RTS, d'objectif Carl Zeiss, d'une torche MecaBlitz, et d'un 6x6 Mat 124G Yashica, pour cause...
En 1979 j'aborde le labo couleur (pas une mince affaire) avec le Durst 2000 pro.
Puis en 1992, je découvre Photoshop, la photo numérique (en 640x480, les moyens de l'époque...) en 1998, très vite convaincu je commence avec un Nikon Coolpix (ah! cet écran pivotant !), puis les reflex, toujours Nikon ( on ne se refait pas...).
Je fuis toujours un peu les studios, où il faut des heures et des gros moyens pour mettre en place une prise, avec un résultat parfait, mais souvent vide de vie. Pour moi la photo, c'est un instant, un éclair, une micro seconde... Juste le temps pour mon oeil de voir une expression, une attitude, une couleur, une composition, ..., qui aura disparue dans l'instant d'après. A moi de la fixer pour toujours....